Dans certaines parties de la RDC, les enfants meurent de faim.

C’est par ce compte macabre que John Kasongo, directeur général de la J.K Foundation, nous appelle au secours sur un ton suppliant. Plus de 10 millions d’enfants vivant en RDC souffrent de problèmes de croissance et de santé en raison d’une mauvaise alimentation dont environ 770.000 enfants souffrent de la faim dans la province du Kasaï en République démocratique du Congo selon l’UNICEF. En Afrique, le pourcentage d’enfants soufrant d’un retard de croissance est d’à-peu-près 38 à 34% , indique un rapport de l’Unicef. Alors que la malnutrition touche 1 milliard de personnes dans le monde, personne n’attend grand-chose d’autre de ce sommet que de fortes paroles et des constats tragiques. 70 millions de personnes meurent tous les ans dans le monde, dont la moitié à cause de la faim et de ses conséquences.

Ce massacre est le scandale de notre siècle. C’est le Programme alimentaire mondial (PAM) qui le dit : toutes les 5 secondes, un enfant en dessous de 10 ans meurt de faim ; 37 000 personnes meurent de faim chaque jour et, sur les 7 milliards de personnes que nous sommes, presque un milliard sont en permanence sous-alimentés. Ils n’ont pas de vie sexuelle, pas de travail…ils sont torturés par la faim, alors qu’il n’y a plus de manque objectif de nourriture : il y a un manque d’accès à la nourriture. C’est pour cela que John Kasongo dit qu’avec les moyens dont il dispose, un enfant qui meurt de faim est un enfant assassiné.

Il a également passé une journée parmi les enfants orphelins. Il s’agissait d’une action de charité, il a apporté des choses, des vêtements et des jouets . Il a aussi voulu discuter, communiquer, passer ensemble plusieurs heures, pour connaître leurs douleurs, leurs désirs.

Selon John Kasongo, les paysans africains ne sont pas moins compétents ou travailleurs que les autres. Mais ils manquent de moyens. Selon lui , pour que la faim cesse, il faut investir dans l’agriculture de subsistance ; désendetter les pays pauvres et les mettre en condition d’acheter des semences, des tracteurs, des engrais, des animaux de traction, dans l’irrigation, dans l’ouverture des marchés locaux, etc. avec l’appui de la Banque mondiale, qui est quand-même là pour aider les pauvres, pas les multinationales à s’enrichir.

Ricoeur-suave

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