«Zaïre» ce nom qui renaît, prend son élan comme dans son ancien succès lors du règne de Maréchal Mobutu Sésé Seko. Son départ étant un événement sans souvenir, mais ses oeuvres révèlent son existence commémorable malgré son absence.

Très souvent dit-on, «Il n’y a pas de fumé sans feu ». Cet adage africain a toujours chercher le contenu dans son contenant, en faisant distinction suivant la compréhension de quelque chose.

Partant de son étymologie, Zaïre est nom d’origine portugaise Zaire signifiant « grand fleuve », lui-même adapté d’un mot bantou, Nzere signifiant « fleuve » (tiré de Nzadi o Nzere, « la rivière qui engloutit toutes les autres rivières », expression désignant aussi le fleuve Congo). La première mention écrite du mot Zaïre remonte à 1529, dans une lettre de D. Joao III, roi du Portugal, adressée au roi du Kongo, où le fleuve est appelé le Rio Zayre.

Revenir au nom de Zaïre, paraîtra comme une rébellion, une provocation ou, même, l’estime d’un acte dans un régime présidentiel ?

En réalité, il serait sans aucun sens de parler de l’existence d’un pays ou de sa place dans le monde, sans nécessairement faire allusion à son appellation qui consacre, au propre sens figuré, son identité.

Un nom, c’est ce mot plein de signification pour désigner un être ou une chose. C’est par le nom que les êtres et les choses sont distingués, identifiés les uns par rapport aux autres. Pas d’identité sans nom. Il s’agit de nom distinctif. Cette distinction peut s’agir toutefois en regardant le réel de choses sur le positif ou le négatif. En parlant du Zaïre, les uns se rapportent déjà sur la dictature, du faite qu’à la tête du pays lorsqu’il était dirigé par le président Mobutu, tout était sous la marche du fouet. Ce qui aurait fait de lui un second colon après le temps de règne du Roi Léopold II en République Démocratique du Congo qui celui-ci commandait le pays à distance.

Militer pour ce nom, serait aux yeux de certains, une revendication de l’héritage Mobutien. Il est vrai que l’on ne peut pas de sitôt, enlever de la tête des compatriotes congolais, le souvenir du Zaïre.

Lorsque l’on cherche à faire ressemblance à l’ancien nom du pays Zaïre et au nouveau nom Congo Démocratique (RDC), tôt ou tard on se rendra compte que l’on avait peut être raison de penser à la dictature où tord car la situation dans la quelle on est, peut être une épidémie en voie de disparition.

«On peut ne pas partager l’idée à la base du changement du nom Congo en Zaïre par le bureau politique de l’époque, mais on ne peut pas ignorer l’évidence selon laquelle, en un moment de l’histoire, ceux qui avaient la direction du pays avaient senti le besoin d’identité par rapport à un pays voisin certes, mais aussi par rapport à la destinée que ce pays se construisait .», a souligné le Dr Jacques Mokako, un Député National.

Le constructeur de la marque Zaïre que bon nombre des congolais portent sur les T-shirts, ne regarde peut-être pas la situation politique dans laquelle le pays fait face, mais juste une façon d’éveiller la conscience d’un congolais que le retour à l’authenticité peut donner une réponse aux questions de la vie future des Congolais.

Chose qui peut être aussi importante car la vision dans le future se prépare par le présent tout en référant du passé.

Par Wabthomas

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