La France s’est prononcée sur la confirmation de la victoire de Félix Tschisekedi à la présidentielle en république démocratique du Congo, disant prendre note du résultat et annonçant sa présence à l’investiture de ce dernier.

C’est presqu’un revers, sinon un, pour l’hexagone ! La république française était parmi les premières à afficher des « doutes sérieux » sur les résultats provisoires proclamés par la commission électorale. Lundi, les autorités françaises ont annoncé prendre note de la victoire de Tschisekedi. « Cette élection a permis aux congolais d’exprimer avec force et dans le calme, leur désir d’alternance. Nous formons le vœu que le nouveau président sache y répondre et l’appelons à poursuivre le dialogue avec l’ensemble des acteurs du pays pour y parvenir », a annoncé le gouvernement français dans un communiqué.

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Dans ce même document, la France indique qu’elle sera représentée à la cérémonie d’investiture du nouveau président élu, par son ambassadeur en RDC. Cette annonce de la France change la donne et, selon certains observateurs de la géopolitique mondiale, « la France a essuyé un sérieux revers devant Kabila ». La résistance, la ruse et la fermeté avec lesquelles le président sortant Joseph Kabila a mené la « bataille de la souveraineté » (en organisant entre autre, les élections à fonds propres), a fait « capituler » Paris qui n’a eu d’autre choix que de baisser les armes et de ne pas « contester », ni soutenir les contestataires de cette élection. Quant à l’autre opposant Martin Fayulu, il continue de contester l’élection de Tschisekedi et s’est auto proclamé président de la RDC.

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Cependant, les analystes pensent qu’ils « se calmera » d’ici peu car selon eux, il y va de l’avenir du Congo et étant avec Tscisekedi, des « frères opposants » d’entre temps, ils pourraient arriver à un accord. Notons que la cérémonie d’investiture prévue pour se dérouler mardi, a finalement été reportée (probablement à jeudi), selon une annonce faite par le porte-parole du gouvernement. Joseph Kabila passera le témoin à son successeur démocratiquement élu, Félix Tschisekedi, pour, avec lui, entrer dans l’histoire de la première alternance démocratique dans ce vaste pays d’Afrique centrale riche en minerais très convoités.

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