L’abus de pornographie serait dangereux pour la santé mentale mais aussi pour la vie sexuelle de ceux qui en sont accros. Une étude scientifique fait notamment état de lourdes conséquences sur le cerveau et les neurones.

Si la consommation de vidéos pornographiques n’a jamais été aussi importante (le site Pornhub aurait enregistré plus de 33,5 milliards de visiteurs en 2018), elle n’est pourtant pas sans risque pour la santé mentale notamment.

C’est en tout cas ce que fait apparaître un article publié sur Slate qui met en avant les possibles répercussions neurologiques de la consommation de porno.

Des chercheurs de l’université de Californie ont en effet mené une étude qui confirme que le câblage neuronal lié à la mémoire et au processus d’apprentissage se modifierait à la suite d’une trop longue exposition à des contenus pornographiques.

Mais de quelle façon ? A cause des effets hyper-stimulants de ces vidéos qui seraient de puissants déclencheurs pour la plasticité cérébrale, soit la capacité du cerveau à se façonner et à s’adapter en fonction de ce qu’il est en train de vivre. On libérerait alors des quantités anormalement élevées de dopamine qui nous rendraient accro au porno comme à une drogue par exemple. De quoi aussi donner naissance à un sentiment de manque qu’il convient de réussir à gérer par la suite. Dès lors que le désir se fera sentir, indirectement le cerveau nous incitera alors à nous tourner vers notre téléphone ou notre ordinateur pour obtenir du plaisir.

Outre les capacités cérébrales, la pornographie aurait aussi un impact sur la vie sexuelle de ceux qui en consomment à outrance. A commencer par des dysfonctionnements érectiles et des difficultés à atteindre l’orgasme en raison d’une incapacité à être satisfait.e par un.e partenaire réel.le. Cela occasione aussi des violences sexuelles au sein des couples qui cherchent à reproduire les scènes vues dans des films parfois sans le consentement de leur partenaire. Les relations conjugales se verraient alors souvent compromises et affectées par ces vidéos souvent peu réalistes qui modifient la façon de penser et de concevoir la sexualité. Les personnes concernées, sous l’effet de l’addiction, seraient donc plus susceptibles de développer anxiété et dépression à force d’être toujours renvoyées à leur insatisaction mais aussi à cause de la dopamine produite en excès. Conclusion : le porno se consomme lui aussi avec modération.

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