Grâce à l’eye-tracking, des scientifiques ont découvert les zones des poitrines féminines attirant le plus l’attention.

Le préambule de l’article de Vice qui rapporte ce drôle de travail entamé par une équipe de recherche polonaise est d’importance. La volonté de recourir à la chirurgie pour une opération mammaire ne regarde que la personne qui l’a (ou ne l’a pas) et, en matière de poitrines, tous les goûts sont bien heureusement dans la nature.

Ceci étant posé, il existe chez les chirurgien·nes esthétiques comme chez celles qui peuvent avoir recours à leurs services un besoin réel de comprendre, de pouvoir exprimer et de pouvoir montrer ce que sont les esthétiques et symétries les plus généralement appréciées et recherchées.

D’où l’idée des scientifiques polonais·es, qui ont voulu déterminer quels étaient les critères les mieux évalués par celles et ceux qui contemplent une paire de boobs. Comment? En scrutant ce que ces personnes scrutent, tout simplement. L’étude s’est ainsi servie de la technologie d’eye-tracking (suivi du regard) pour analyser finement l’attention de cinquante hommes et de cinquante femmes.

Suivez ce sein que j’aimerais avoir

Plus concrètement, les participant·es ont été posté·es devant des paires de seins aussi diverses que variées et devaient leur donner une note de 1 à 10. Surtout, toute fixation du regard de plus de 100 millisecondes sur un point particulier était considérée comme intentionnelle, donc notable.

L’idée n’était pas forcément de déterminer des critères de beauté, mais de définir quelles zones semblaient être les plus importantes pour les observateurs et les observatrices ce furent les aréoles, ainsi que la partie basse des seins.

Les scientifiques l’admettent volontiers dans leurs conclusions: l’universalité des résultats est loin d’être garantie. Les préférences sexuelles ou identités de genre des participant·es ne sont pas précisées, et il est expliqué que la cohorte testée partageait un background culturel similaire, que l’on imagine européen.

Davantage de tests sur des personnes plus diverses pourraient, selon l’étude, permettre de comprendre plus finement les goûts des un·es et des autres, dans différentes cultures.

Cette analyse quantitative, pourquoi pas appuyée par une IA bien entraînée, pourrait aider les chirurgien·nes et leurs patientes à mieux communiquer en amont de l’opération, pour que ces dernières soient dotées de seins qui les satisfont pleinement. C’est, après tout, la seule chose qui compte.

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