Le jour de ses 50 ans, vient d’arracher une demi-finale incroyable ! Menés 1-0 jusqu’à la 90ème, les Parisiens ont renversé l’Atalanta en deux minutes pour s’offrir une demi-finale, une première depuis 20 ans !

Entre le Paris Saint-Germain version QSI et la Ligue des Champions, c’est l’histoire des rendez-vous manqués. Entre les éliminations précoces en huitième de finale depuis 2017, l’humiliation de la remontada ou de la défaite face à Manchester United, les problèmes de blessure de Neymar ces dernières années, ou les forfaits à répétition, à l’image de Marco Verratti ou de Kylian Mbappé diminué ce soir, le PSG s’est créé, lui-même, sa propre malédiction.

Et les vieux démons parisiens ressurgissent, souvent, dès que l’adversité se fait ressentir. Et l’Atalanta est l’équipe parfaite pour causer des problèmes aux Parisiens…

Il faut dire que beaucoup de choses opposent la Dea de Gian Piero Gaspeirini et le PSG de Thomas Tuchel. D’un côté, on retrouve une équipe sûre d’elle dans le jeu et impressionnante collectivement, de l’autre une équipe qui se cherche en l’absence de Kylian Mbappé et pendue au seul génie de Neymar.

A titre de comparaison, la masse salariale des Bergamasque est inférieure au seul salaire annuel du Brésilien. Mais pour ce Final-8 de la Ligue des Champions, toutes les équipes sont sur le même pied d’égalité et la rencontre entre les deux formations a démarré tambour battant.

En effet, il n’y a pas vraiment eu de round d’observation avec la frappe de Papu Gomez captée par Navas dès la 3ème minute. Moins de soixante secondes plus tard, Neymar, étincelant ce soir… sauf dans le dernier geste, est tout proche d’envoyer le PSG sur orbite. Lancé dans la profondeur et après un rush d’une quarantaine de mètres, le numéro 10, enfin présent dans un match couperet du PSG, manque complètement son plat du pied devant le portier adverse, impuissant mais soulagé. Un immanquable qui étonne, d’autant plus que le Brésilien est sans doute le plus fiable chez les Parisiens devant le but.

Très vite, on se demande si Paris ne va pas retomber dans ses travers, mais Navas veille au grain en repoussant une tête d’Hateboer puis de Caldara (12ème), avant de faire un nouvel arrêt sur coup-franc (21ème).

En attaque, Paris transperce le bloc italien sur les seules accélérations de Neymar, beaucoup trop seul ce soir. En mission, le Ney tente tout, percute, dribble, prend de vitesse la défense adverse mais le dernier geste est raté, soit par le Brésilien, soit par ses compères en attaque peu inspirés ce soir (Sarabia, Icardi).

Et durant un temps fort parisien, l’Atalanta fait mouche sur une action initiée par Toloi, le défenseur central, monté aux avant-postes (27ème). Sur le côté gauche, Duvan Zapata perd la balle devant Kimpembe mais contre le dégagement de Kimpembe, directement dans les pieds de Pasalic. Résultat, l’ancien Monégasque ne se pose pas de question et enroule, en première intention, du pied gauche pour surprendre Navas !.

Côté parisien, le 4-4-2 en losange de Thomas Tuchel n’est clairement pas une réussite. Les Parisiens ne parviennent pas à bloquer les latéraux italiens et, à l’inverse, peinent à créer du jeu offensivement. Comme expliqué précédemment, les seuls dangers parisiens sont amenés par Neymar, infatigable ce soir. Le Brésilien voit notamment un de ses centres fuyants ne pas être repris par Icardi (19ème) ou rate encore le cadre sur une grossière erreur de Hateboer (42ème). Paris a clairement la place de trouver le chemin des filets, mais il faut régler la mire !

En deuxième mi-temps, le PSG met le pied sur le ballon, mais la possession est mal utilisée. Bien en place, le bloc de la Dea gère plutôt bien les 9 joueurs de champ, sauf Neymar, en élection libre. Toujours aussi percutant, il provoque énormément de fautes mais peine à trouver ses coéquipiers, clairement en-deçà du niveau d’un quart de finale de Ligue des Champions. Les Noir-et-Bleu, de leur côté, tiennent malgré les assauts parisiens et l’entrée de Kylian Mbappé (59ème) fait encore plus reculer la ligne défensive italienne.

Le Français, qui n’a pas joué depuis plus de deux semaines, rassure rapidement sur l’état de sa cheville, avec des prises de balles rapides et des appuis toujours aussi vifs. Il est d’ailleurs parfaitement lancé en profondeur par Leandro Paredes (73ème) et manque sa chance devant Sportiello, alors qu’un autre choix était possible en retrait. Identifié comme l’un des points faibles de l’Atalanta, la doublure de Gollini s’est pourtant mis en évidence avec 4 arrêts notamment.

Le coaching gagnant de Tuchel

Finalement, le PSG va trouver la faille à la 90ème+1 minute, sur un but de Marquinhos, ou de Caldara, à la suite d’une ouverture merveilleuse de Choupo-Moting. Le Camerounais va s’offrir le but décisif, deux minutes plus tard…

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