Des mini-jupes font bon marché à l’extérieur tout comme à l’intérieur du pays (RDC). C’est le cas en ville commerciale de Butembo.

Dans les milieux publics (routes, écoles, églises…) les filles vêtues en mini-jupes sont très fréquentes.

Ainsi, à l’occasion de la journée mondiale de la mini-jupe ce 06 juin, le magazine wab-infos a sondé un groupe des jeunes (toutes tendances confondues).

Parmi eux, figurent certaines étudiantes des universités dans la ville. Tous, ont requit l’anonymat.

Le port de la mini-jupe est un luxe ou un moyen de séduire les hommes ?

Les propos de nos interlocuteurs à savoir les filles et les garçons ont divergé.

Certaines filles estiment que la mini-jupe n’a aucun effet secondaire aux yeux des hommes pendant que d’autres y trouvent une source des violences sexuelles.

« Moi suis étudiante. Depuis mon école primaire je me suis habitué à porter des mini-jupes et je trouve que c’est l’habillement qui me convient. Je n’ai jamais subie aucune menace sexuelle ou que ce soit et mes parents ne me reprochent de rien. Pour moi en tout cas, c’est cet habillement qui fait la une » indique une fille d’environ 20ans abordé sur voie publique de la ville.

La majorité des jeunes hommes et femmes, par contre, soutient l’idée de la séduction par le port de la mini-jupe.

Certains hommes qui se détendent souvent dans des boites des nuits voient plus de chance pour les prostituées vêtues en mini-jupes que celles habillées en pantalons. Constat identique fait dans plusieurs maisons de tolérance en ville de Butembo.

« Moi, une fois que je suis en boite, c’est la femme vêtue en mini-jupe qui m’attire de temps à autre. Avec cet habillement sexy, je me sens facilement dans le désir de danser avec elle » chuchote un jeune garçon croisé dans une cafétéria, avec une bouteille de la bière à la main.

D’autres curieux abordé à ce sujet pensent que ce mode d’habillement, bien que porté pour le luxe, est en train de favoriser la débauche dans la ville.

Dans la plupart des milieux scolaires, les chefs d’établissements essayent de frapper d’interdiction le phénomène mini-jupe aux élèves filles mais en vain.

Les années dernières au Nord-Kivu, le ministère provincial de l’éducation avait interdit la même chose aux écoliers et élèves filles, mais la mesure souffre toujours et encore d’application dans bon nombre d’écoles tant étatiques, paraétatiques que privées.

Une petite histoire sur la minijupe

La minijupe a été créée par Lucien Langman, Maître-tailleur de la maison Jean-Raymond, en 1962. C’était en Grande-Bretagne. Il avait crée cette dernière grâce à sa copine qui était danseuse

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